CFA : le Togo passe au numérique pour accélérer la délivrance des diplômes
Le ministre de l'Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l'Apprentissage, Isaac Tchiakpé, a procédé mardi à Lomé au lancement de la plateforme de digitalisation de l’examen du Certificat de Fin d’Apprentissage (CFA).
Le ministre de l'Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l'Apprentissage, Isaac Tchiakpé, a procédé mardi à Lomé au lancement de la plateforme de digitalisation de l’examen du Certificat de Fin d’Apprentissage (CFA).
Cette innovation vise à simplifier et accélérer le processus d'inscription et de délivrance du diplôme, une avancée majeure pour les apprentis togolais qui, jusqu’ici, attendaient parfois plus d’un an pour recevoir leur certificat. Grâce à cette plateforme, ils pourront désormais obtenir leur diplôme en six mois maximum après l’examen.
Avec un nombre sans cesse croissant d’apprenants passant le CFA chaque année, les procédures traditionnelles devenaient de plus en plus lourdes, ralentissant le traitement des dossiers et l’accès au diplôme.
Avec plus de 47 000 jeunes apprentis attendus à l’examen cette année, cette digitalisation représente une avancée significative pour faciliter leur insertion professionnelle et leur accès au marché du travail.
Yas renforce sa visibilité avec ses ambassadeurs de marque
Yas (ex-Togo Télécom) a annoncé le renouvellement de contrat avec ses ambassadeurs pour une durée de trois ans, indique Togo Matin paru vendredi.
Yas (ex-Togo Télécom) a annoncé le renouvellement de contrat avec ses ambassadeurs pour une durée de trois ans, indique Togo Matin paru vendredi.
Santrinos Raphaël, Océane Amé Codjia, Professeur Abawé et, pour la première fois, King Bala, incarneront l’image de l’opérateur.
Yas appartient au Groupe malgache Axian.
Le Togo renforce la gestion des finances publiques
L’Assemblée nationale a adopté mardi deux lois majeures visant à renforcer la gouvernance des structures publiques, confirmant ainsi l’engagement du gouvernement à moderniser l’administration publique et améliorer la gestion des finances de l’État.
L’Assemblée nationale a adopté mardi deux lois majeures visant à renforcer la gouvernance des structures publiques, confirmant ainsi l’engagement du gouvernement à moderniser l’administration publique et améliorer la gestion des finances de l’État.
Lors d’une séance solennelle, le gouvernement, par la voix du ministre de l’Economie et des Finances, Essowè Georges Barcola, a exprimé sa profonde gratitude aux députés pour la qualité des débats et leur engagement en faveur du développement du pays.
Ces nouvelles réformes s’inscrivent dans la vision de modernisation et d’optimisation des ressources publiques impulsée par le président Faure Gnassingbé.
La première loi adoptée concerne la modification et le renforcement du cadre institutionnel de l’Office Togolais des Recettes (OTR), créé en 2012 pour garantir une collecte efficace et transparente des recettes fiscales et douanières.
Bien que des résultats encourageants aient été enregistrés ces dernières années, les performances de l’OTR n’étaient pas encore à la hauteur des attentes du gouvernement. Un audit indépendant a révélé des insuffisances et des dysfonctionnements nécessitant des corrections structurelles.
La nouvelle loi introduit plusieurs innovations majeures :
✔ Généralisation du contrat de performance à tout le personnel, y compris entre le ministre chargé des finances et le conseil d’administration,
✔ Accès facilité aux bases de données fiscales et douanières pour renforcer la transparence,
✔ Renforcement du contrôle ministériel, avec la possibilité pour le ministre de tutelle d’initier des investigations à tout moment au sein de l’OTR.
Cette réforme vise à optimiser l’efficacité et l’efficience de l’Office Togolais des Recettes, en garantissant une plus grande responsabilisation des acteurs impliqués et une amélioration du rendement fiscal.
La deuxième loi porte sur le régime juridique applicable aux entreprises publiques, une réforme essentielle pour stabiliser les comptes publics et restructurer ces entités stratégiques.
Elle s’inscrit dans l’axe 3 de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, qui met l’accent sur la modernisation de l’État et l’amélioration de la gestion des ressources publiques.
Parmi les principales dispositions de cette loi :
✔ Suppression du conseil de surveillance dans les sociétés d’État pour alléger leur structure de gestion,
✔ Autorisation pour les collectivités territoriales de créer des entreprises publiques,
✔ Renforcement de la présence de l’État dans les entreprises privées à participation publique,
✔ Adaptation du cadre légal aux standards internationaux pour favoriser la compétitivité et l’efficience des entreprises publiques.
Cette réforme vise à renforcer la transparence, la responsabilité des dirigeants et la performance économique des entreprises publiques, afin qu’elles puissent jouer un rôle plus actif dans le développement économique du pays.
Un engagement fort du gouvernement pour une gestion optimale des ressources publiques
Une formation pour humaniser la gestion des prisons
Face à la surpopulation carcérale et aux conditions de détention difficiles, les pouvoirs publics engagent une réforme de son administration pénitentiaire.
Face à la surpopulation carcérale et aux conditions de détention difficiles, les pouvoirs publics engagent une réforme de son administration pénitentiaire.
Une formation a été lancée vendrredi à l’intention des agents responsables des établissements, avec le soutien du ministère de la Justice, de la CNDH, et d’Amnesty International-Togo.
Cette initiative vise à renforcer les compétences des gestionnaires sur les droits des détenus, la gouvernance carcérale, la sécurité, ainsi que la réinsertion. L’objectif est de bâtir un système plus humain, conforme aux standards internationaux.
Le ministre de la Justice, Mipamb Nahm-Tchougli, a rappelé que le fonctionnement des prisons s’inscrit dans une vision de respect des droits fondamentaux.
Cette démarche marque un pas important vers une justice plus respectueuse de la dignité humaine.
Sénégal : que sait-on des accords gaziers et pétroliers que le président Diomaye Faye veut renégocier ?
C'est l'une des promesses du nouveau président sénégalais Diomaye Faye. Les contrats miniers, pétroliers et gaziers devront être renégociés pour qu'ils bénéficient davantage aux populations locales. L'exploitation de deux grands champs gazier et pétrolier dans les eaux territoriales pourraient rapporter plus d'un milliard d'euros par an pendant trois décennies.
"Le gouvernement de la République du Niger a appris avec une grande stupéfaction et une profonde indignation, les propos subversifs et inacceptables de M. Andriï Ioussov, porte-parole de l'agence ukrainienne de renseignement militaire", a déclaré le porte-parole du gouvernement nigérien, le colonel-major Amadou Abdramane, mardi.
Et "ceux, encore plus indécents, de l'ambassadeur ukrainien au Sénégal, M. Yuri Pyvovarov, apportant un soutien sans équivoque à la coalition de groupes terroristes auteurs de l'attaque lâche et barbare perpétrée à Tinzaouatène contre les forces armées maliennes", a-t-il poursuivi, condamnant "fermement des actes d'agression caractérisés, synonyme de soutien au terrorisme international", selon lui. Le Mali avait, à l'issue de ces déclarations, annoncé la rupture de ses relations avec l'Ukraine. Le régime nigérien a également annoncé mardi "la saisine du Conseil de sécurité des Nations unies en vue de statuer sur l'agression ukrainienne".
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